Analyse

Un programme pour récupérer les forêts perdues d’Australie

Partager
0

Sujets liés Articles

Murray River, Australia (Photo Credit – Tim Philips)

Le fleuve Murray, en Australie. La zone qui borde le Murray devrait être un paysage boisé, mais c’est maintenant un patchwork. Photo: avec l’aimable autorisation de Tim Philips.

KERANG, Australie – Pendant des centaines d’années, des zones humides luxuriantes et une brousse de bois denses bordaient le plus grand fleuve australien, jusqu’à ce qu’ils soit massivement vidés et coupés il y a moins de deux siècles. Maintenant, le territoire change à nouveau. En quoi? Nous ne le savons pas encore.

Au bord d’un affluent majeur du grand fleuve Murray, Kerang est une petite ville, et comme d’autres petites villes en Australie, elle voit la plupart de ses jeunes partir. La communauté agricole qui a prospéré pendant plus de 100 ans devient moins rentable. Il y a de meilleurs emplois ailleurs.

En même temps, le plus grand système fluvial est devenu une patate chaude politique. Le réseau qui combine les fleuves Murray et Darling est le plus grand bassin hydrographique de l’île-continent, et il est extrêmement sensible au changement climatique. Quatre états aux populations en plein boom veulent toutes une part des eaux qui y coulent. Récemment, elles ont souvent été basses ou absentes.

Théoriquement, la zone qui borde le Murray devrait être un paysage boisé. Mais c’est le bois qui manque le plus. En ce moment, la plupart du territoire est composé d’un patchwork de zones humides asséchées et de terres semi-abandonnées.

Pour protéger ce qu’il reste d’arbres et de biodiversité et promouvoir la séquestration de carbone, le gouvernement de l’état du Victoria a créé des instruments financiers qui encouragent les agriculteurs à protéger et planter de la végétation indigène sur des terrains privés, et promeut d’autres pratiques environnementales. Un de ces nouveaux outils financiers a été baptisé «BushTender».

La question est: est-ce que cela a du sens financièrement? S’il y a de meilleurs moyens de gagner de l’argent, peut-être que cela n’incitera pas les propriétaires de terrains…

Note de l’éditeur: ce blog est un extrait d’un article disponible dans son intégralité sur le site de l’International Union of Forest Research Organizations (IUFRO). Pour lire le reste de l’article – et voter pour cet article en lice pour une compétition de blog dans le cadre du Congrès mondial IUFRO qui se tient du 5 au 11 octobre 2014 cliquez ici.

Une version précédente de cette histoire situait Kerang sur les rives du fleuve Murray. La petite ville se trouve en fait sur le fleuve Loddon, un affluent du Murray.

Politique sur le droit d’auteur :
Nous vous autorisons à partager les contenus de Forests News/Nouvelles des forêts, qui font l’objet d’une licence Creative Commons Attribution - Pas d’utilisation commerciale - Partage dans les mêmes conditions 4.0 International (CC BY-NC-SA 4.0). Vous êtes donc libres de rediffuser nos contenus dans un but non commercial. Tout ce que nous vous demandons est d’indiquer vos sources (Crédit : Forests News ou Nouvelles des forêts) en donnant le lien vers l’article original concerné, de signaler si le texte a été modifié et de diffuser vos contributions avec la même licence Creative Commons. Il vous appartient toutefois d’avertir Forests News/Nouvelles des forêts si vous republiez, réimprimez ou réutilisez nos contenus en contactant forestsnews@cifor-icraf.org.